III. Les droits de l’enfant

Parce que les enfants sont plus vulnérables que les adultes et qu’ils n’ont ni droit de vote, ni influence politique ou économique, parce que le développement sain des enfants est crucial pour l’avenir de toute société, le monde s’est doté en 1989 de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). De plus en plus dans les écoles où nous travaillons, les enseignant-e-s font le constat du nombre d’enfants aux prises avec des problèmes de santé divers : retards de langage, problèmes de motricité, de sociabilité, troubles sévères d’apprentissages et de comportement. Le même constat se fait dans les CMPP. Derrière ces difficultés se cachent souvent des sources de stress qui montrent qu’au moins un des principes fondamentaux des droits de l’enfant se trouve lésé ou ignoré : la non-discrimination, intérêt supérieur de l’enfant, respect de ses opinions, droit à la famille soutenu par la communauté, droit de naître et de grandir en santé, droit de s’instruire, de s’amuser, de s’ouvrir sur le monde et d’être protégé.

La Marelle s’appuie sur ces principes pour favoriser le développement harmonieux et la santé globale des enfants, surtout ceux vivant dans des familles en situation de vulnérabilité. Et ce avec toute la communauté éducative dans ensemble, y compris l’enfant et sa famille.